11 novembre 2019
En ce 11 novembre, souvenons de quelqu'uns des hommes du 174e RI
Bonjour,
Suite à un problème d'ordinateur, j'ai perdu une partie de mes données.
je souhaiterais rentrer de nouveau en contact avec le petit fils du Lieutenant HENRY Gaston.
Merci
bien cordialement
PERRIN Marius Sylvestre
Mort pour la France le 03 mai 1917
Marius Sylvestre PERRIN est né le 07 juin 1889 au Pradet dans le canton de Toulon, ses parents étaient cultivateurs.
Il s'engage pour une durée de 3 ans au 111e régiment d'infanterie d'Antibes le 14 octobre 1907, il arrive au corps le lendemain.
il est nommé musicien le 25 septembre 1909 et passe dans la réserve le 14 octobre 1910 avec son certificat de bonne conduite. Il se marie le 17 décembre 1910 et de cette union, il aura deux enfants ( Louis en 1912 et Marie en 1914 )
Il est mobilisé le 02 aout 1914 et passe au 174e RI le 12 juin 1915 pendant la deuxième offensive d'Artois.
Marius étant musicien il passe à la compagnie hors rang du 174e le 21 mars 1916 et cela à son importance avec la photographie suivante.
le 05 juillet 1916, le régiment est en repos à Damery dans la somme et les musiciens en profitent pour faire une photo tous ensemble et grâce à sa petite fille Monique, j'ai pu identifier tous les musiciens sur cette photo que j'avais moi aussi mais sans les noms
la guerre continue pour Marius PERRIN, il fait parti de l'offensive de la Somme en septembre 1916 puis dans le secteur de Facq début 1917 et fin avril on retrouve le régiment au sud-ouest de Reims.
dans la nuit du 25 au 26 avril 1917, le 174e RI relève le 51e RI dans le secteur situé à 2 km au nord-est de Cauroy les Hermonville et le régiment monte en ligne dans la nuit du 03 au 04 mai pour une offensive sur le secteur du Godat
et plus particulièrement sur le bois de Séchamp
Marius PERRIN est tué par éclats de grenade le 03 mai 1917
Ses camarades brancardiers lui feront une sépulture provisoire et enverront cette photo à la famille
son corps sera exhumé en 1919 pour être mis dans une nécropole du secteur avant qu'il ne soit rapatrié en 1922 dans le carré militaire du Pradet ou il repose toujours.
100 ans jour pour jour disparaissait
capitaine ROUSSEL Léon Marie
Né le 15 novembre 1872, à Gonesse (Seine et Oise).
Elève à l'institut national agronomique de 1893 à 1895.
Président de la 18e promotion.
Il fait une troisième année complémentaire dans les laboratoires de chimie (1895-96).
Il entre ensuite comme secrétaire à l'union du Sud-Est des syndicats agricoles à Lyon. En 1900, il est nommé après concours, professeur d'agriculture à Pontarlier.
En 1904, il demande sa mise en disponibilité et entre comme directeur du service agronomique à la "Socidad général de Industria y Comercio", à Madrid.
Mobilisé au 249e Régiment d'Infanterie avec le grade de Lieutenant. Commandant de compagnie au 174e Régiment, il est promu capitaine le 12 août 1915. Grièvement blessé le 7 mars 1916 et transporté à l'ambulance de Fort de Bévaux, à Verdun, il meurt de ses blessures le 11 mars 1916.
Chevalier de la Légion d'Honneur le 10 mars 1916 avec la citation suivante :
" Officier d'un courage exceptionnel, d'une rare énergie, payant de sa personne, bel exemple pour ses hommes qu'il savait entrainer et conduire au succés. S'était distingé le 27 février 1916, en attaquant et gardant, malgrès les contre-attaques furieuses de l'ennemi, un ouvrage que celui-ci avait occupé. A été très grièvement blessé le 7 mars 1916."
Le capitaine Léon Marie ROUSSEL est inhumé dans la nécropole nationale de BEVAUX à Verdun, tombe N° 2227
lien évocant le capitaine Roussel :
COLIN Henri Pierre Marie
un Breton au 174e RI
Henri Colin est né le 16 octobre 1897 de parents cultivateurs à Quéménéven dans le Finistère, ce village se situe entre Brest et Quimper
De la classe 1917, il est incorporé le 07 janvier 1916 au 117e RI du Mans sous le numéro de matricule 3249 comme l'indique sa fiche , il passe ensuite au 115e RI le 05 novembre 1916 avant d'être envoyé au 174e le 19 mai 1917. Il est porté disparu le 26 juillet 1918 à l'attaque du Four à Verre dans l'Aisne.
Le 25 juillet, le régiment stationne légèrement au nord du village d’Epieds dans l’Aisne. Un bataillon est placé pour se porter à l’attaque du Four-à-Verre et de la route Four-à-Verre – Croix-Blanche.
Au matin du 26 juillet, la fraction du bataillon Lardet ne peut déboucher des maisons sud du hameau du Four-à-Verre. Un peloton du 1er bataillon marche aussi sur le hameau, mais à mi-chemin est pris sous un feu violent de mitrailleuses qui le cloue au sol et fait 8 blessés. Sur de mauvais renseignements de l’avion divisionnaire, le 2e bataillon du 174e RI (6e et 7e compagnies) se porte en avant. Un feu nourri et extrêmement violent de mitrailleuses bloque son avancée, mais lui permet toutefois de gagner 250 à 300 m de terrain.
Vers 17 heures, la 84e brigade U.S. attaque, accompagnée du bataillon Chapuis. Au prix de pertes sévères, les 6e et 7e compagnies parviennent à avancer leur ligne de 200 m. Vers 18 heures, les Allemands contre-attaquent après une préparation d’artillerie, de minenwerfer et de mitrailleuses d’une extrême violence. C’est probablement au cours de cet intense bombardement que disparaît Henri Colin.
L’effectif du 174e RI, affaibli par de lourdes pertes, ne lui permet plus de continuer la poursuite. Dans la nuit du 26 au 27 juillet, le régiment est relevé dans la forêt de Fère en Tardenois par 2 bataillons du 165e RI (83e brigade américaine).
Dans la période du 3 juin au 27 juillet, les pertes ont été les suivantes : 1 officier tué, 11 blessés. 11 sous-officiers tués, 40 blessés. 101 caporaux et soldats tués, 357 blessés, 11 disparus dont Henri Colin.
Henri colin est d’abord inhumé à Beuvardes, pratiquement sur les lieux même des combats pour la prise du Four-à-Verre,il sera ré-ihnumé quelques années plus tard dans la Nécropole Nationale de Neuilly Saint Front avec 37 de ses camarades du 174e .
il repose dans la Sépulture N° 626
Merci à Me Le Grand pour ses précieux renseignements et la photo d'Henri.
Avoir 20 ans et voir son pays entrer en guerre... Entre enthousiasme et angoisse, ils sont partis - pour quelques semaines, espéraient-ils - récupérer "l'Alsace et la Lorraine". Le Vosgien Marcel Tarte fut l'un d'eux. Après son année à la faculté de médecine, il fait ses classes puis est incorporé comme brancardier au 149ème RI à Epinal. De la bataille des Flandres à celle de l'Artois où il tombe malade dans la boue des tranchées, de Verdun où il a intégré le service de santé du 174ème RI, au col du Bonhomme jusqu'à la blessure à la ferme de la Logette durant l'offensive libératrice de 1918, il lui faut, comme tant d'autres, être un poilu docile et courageux.
C'est aussi un millier de lettres qu'il écrit à ses parents, un témoignage qui constitue la base du récit composé par l'auteur, en faisant se répondre ou correspondre les lettres du jeune homme avec les souvenirs rédigés soixante ans plus tard après une vie bien remplie.
Ses mémoires évoquent aussi l'enfance à Châtel-sur-Moselle puis, après la guerre, la reprise des études de médecine, l'ouverture d'un cabinet à Saint-Nicolas-de-Port, l'entrée comme médecin du travail à l'usine de La Madeleine...
Marcel Tarte fut aussi un écrivain à sa manière. Il nous a laissé des textes sur la pratique d'une médecine de campagne proche des gens, souvent émouvante, ainsi que sur la basilique de Saint-Nicolas qu'il chérissait tout particulièrement. Un honnête homme qui a traversé le XXe siècle parmi ses contemporains. Pour y faire le bien, tout simplement.
‡ Des tranchées à la médecine de campagne. Marcel Tarte, un Lorrain dans le XXe siècle tourmenté, Martine Huot-Marchand, éditions Gérard Louis, 2015, 233 p., ill. (20 €).
AUBRY Edmond Adolphe
Le sergent AUBRY Edmond Adolphe est né le 13 février 1893 à Chavelot (Vosges)
Il est de la classe 1913 et du bureau de recrutement d' Epinal
Il est mort pour la France le 16 juin 1915 à Angres (62)
il repose aujourd'hui dans la nécropole de Notre Dame de Lorette (62)
Tombe N° 7987, rang 8, carré 40